Le fonctionnement du solaire en autoconsommation en 2023
Le concept d’autoconsommation séduit bon nombre de Français à cause de la hausse constante du prix de l’électricité. En se tournant vers l’énergie solaire, il est possible de produire et consommer sa propre énergie, tout en faisant de réelles économies sur les factures d’électricité.
Pour la concrétisation de votre projet solaire, ATSE s’engage à vous fournir des prestations de qualité : définition du profil énergétique, établissement d’un devis détaillé, prise en charge des démarches administratives, pose, visite technique, etc. Labellisé RGE et QualiPV, notre équipe se charge de tout projet d’installation solaire en Nouvelle-Aquitaine.
Le principe de l’autoconsommation
Générer sa propre énergie
- Les panneaux solaires captent les rayons du soleil et les transforment en courant continu ; puis l’onduleur transforme le courant continu en courant alternatif.
- Grâce à un compteur domestique, l’énergie générée par les panneaux est directement injectée dans le réseau électrique domestique.
- L’usager profite gratuitement de l’énergie produite par ses panneaux de façon immédiate.
En optant pour une installation solaire d’autoconsommation, vous produisez de l’énergie gratuite qui peut alimenter tous les appareils électriques de votre logement. Avec ce système solaire, vous consommez directement l’électricité produite par le matériel solaire, tout en réduisant au maximum vos factures.
Dans le cas où le potentiel de production énergétique de l’installation de vos panneaux photovoltaïque n’arriverait pas à couvrir les besoins du logement, EDF se charge de vous prodiguer le complément d’électricité supplémentaire.
Peut-on se détacher du réseau de distribution EDF ?
Généralement, l’autoconsommation a pour principe la consommation de l’énergie générée par les panneaux solaires. Grâce à ce système, l’usager consomme directement l’électricité que le matériel a généré durant la journée.
Quand les panneaux ne produisent pas d’électricité le soir, ou que l’énergie produite ne suffit pas à alimenter des appareils additionnels, le réseau prend, alors, le relais. Le but de l’autoconsommation n’est, donc, pas de se détacher complètement du réseau de distribution électrique, mais de réduire au maximum son utilisation en favorisant l’autoconsommation.
Ainsi, l’installation d’un matériel photovoltaïque par ATSE vous permet de faire des économies, car vous ne consommez que l’énergie que vous avez produite. Du coup, le compteur électrique tourne au ralenti et vos factures mensuelles sont fortement allégées.
Pourquoi consommer l’énergie au lieu de la stocker ?
D’un point de vue financier, le stockage de l’électricité à l’aide de batteries n’est pas rentable. En effet, les coûts d’achat et de l’entretien des batteries sont très élevés. Pour offrir une bonne durabilité à la batterie, il faut tenir compte des cycles de charge et de décharge.
Malheureusement, il est impossible de respecter ces cycles sur le territoire français en raison du climat tempéré. Avec des batteries toujours pleines, en été, la production est nettement supérieure à la consommation. En hiver, la consommation est supérieure à la production, car les batteries seront toujours vides.
De plus, l’achat d’une ou de plusieurs batteries rajoute un poids considérable au prix d’acquisition d’une installation solaire, et impacte grandement la rentabilité de votre projet photovoltaïque.
Réduire la facture d’électricité
Quelle est la rentabilité d’une installation solaire ?
Dans un projet solaire d’autoconsommation, la question de rentabilité revient à tout moment. Suite au décret du 10 mai 2017, les particuliers qui produisent de l’énergie à l’aide de panneaux photovoltaïques peuvent revendre le surplus d’énergie à EDF OA. Bien sûr, la revente de surplus est soumise à quelques conditions, comme la réalisation de la pose par un installateur certifié RGE et QualiPV, comme ATSE. De plus, des primes à l’investissement sont également versées par l’Etat sur 5 années.
- 380 € / kWc pour une installation d’une puissance inférieure ou égale à 3 kWh
- 280 € / kWc pour une installation d’une puissance comprise entre 3 et 9 kWh
- 160 € / kWc pour une installation d’une puissance comprise entre 9 et 36 kWh
- 80 € / kWc pour une installation d’une puissance comprise entre 36 et 100 kWh
Sur les 5 années de versement, cette prime octroyée par l’État est dégressive tous les trimestres.
Pour ce qui est du tarif de rachat du surplus de production injecté sur le réseau, il est égal à 0,10 € / kWh.
Définir la puissance nécessaire à vos besoins
L’intérêt de se tourner vers la solution solaire est d’adapter la production d’énergie à vos consommations journalières. Pour définir correctement vos besoins, il est nécessaire de bien cerner vos consommations. Pour cela, il faut :
Consulter le relevé sur la facture
Toutes les informations relatives à vos consommations électriques se trouvent sur la facture. Vu que l’installation solaire génère de l’électricité en journée, n’hésitez pas à consulter vos consommations durant la journée.
Pour être certain de consommer la totalité de l’énergie produite par l’installation solaire, on tente de couvrir 30 à 50 % de la consommation en heures pleines. Dans ce cas, on parle de taux d’autoconsommation et non de taux d’autoproduction.
Effectuer un relevé de consommation
Afin d’évaluer la consommation réelle du logement, vous pouvez réaliser des relevés de consommation à des instants précis de la journée.
Mesurer la puissance des équipements électriques
Pour connaître vos consommations, vous pouvez aussi mesurer grâce aux unitié de mesure en autoconsommation la puissance des appareils électriques que vous utilisez régulièrement. N’hésitez pas à consulter la fiche technique pour connaître la puissance et la consommation de vos appareils.
Pour évaluer la consommation d’un appareil donné, vous pouvez multiplier sa puissance à sa durée d’utilisation. Dans le cas d’une ampoule de 50W qui s’allume durant 4 h dans la journée, la consommation est estimée à 4 h x 0,050 kWh = 0,050 kWh par jour.
Augmenter la production selon les besoins
Si l’énergie générée par l’installation solaire n’est pas suffisante pour couvrir vos besoins, vous avez l’occasion d’augmenter la production en intégrant des panneaux supplémentaires à votre installation existante. En confiant la pose de ces capteurs additionnels à ATSE, votre installation photovoltaïque va bénéficier d’un gain de puissance crête.
Reprogrammer les appareils
L’économie sur les factures d’électricité nécessite un taux d’autoconsommation optimisé. Afin d’obtenir un taux d’autoconsommation maximal, vous pouvez reprogrammer l’usage de vos appareils électriques pour qu’ils fonctionnent durant les pics de production, entre 11 h et 16 h. Machine à laver, four, sèche-linge, essayez, autant que possible, d’utiliser ces appareils en journée.
L’installation des panneaux photovoltaïques
Réaliser la pose soi-même ou appeler un installateur ?
Si vous êtes un adepte du DIY, vous pouvez faire la pose de l’installation solaire vous-même. Généralement, ce type de matériel est pourvu d’une notice qui vous permet de poser le matériel correctement.
Si vous voulez faire appel à un installateur agréé RGE et QualiPV, notre équipe de techniciens vous garantit une pose correcte et sécurisée de l’installation photovoltaïque. En optant pour les prestations d’ATSE, vous bénéficiez également des primes à l’investissement octroyé par l’État.
Les fixations d’une installation solaire
Une installation au sol
Si votre jardin offre une surface suffisante pour accueillir un ou plusieurs panneaux, vous pouvez le poser concrètement au sol. Parmi les avantages d’une installation au sol, il est possible de citer :
- L’accès immédiat au matériel solaire en cas d’ajout de panneaux.
- L’agencement optimal des modules à plusieurs endroits au sol, grâce aux rallonges à brancher entre les panneaux.
- La facilité du montage, car il est plus aisé d’installer des modules solaires au sol, au lieu de porter des panneaux d’une dizaine de kilos sur le toit.
Toutefois, l’installation des panneaux solaires au sol est sujette aux chocs et aux salissures. De plus, la place dédiée aux modules ne pourra plus être utilisée pour autre chose.
Une installation sur toiture plane
De plus en plus de logements modernes disposent de toits plats. Pour poser correctement l’installation solaire, vous devez faire attention à l’étanchéité de la toiture.
Sur une toiture plane, les panneaux solaires doivent avoir une inclinaison de 15° pour éviter une grande exposition depuis la rue, mais aussi pour prévenir une prise au vent importante. Si vous privilégiez l’efficacité des modules en inclinant l’installation à 30°, vous devez rajouter des éléments de fixation pour la protéger du vent.
Une installation sur toiture inclinée
Pour la pose de panneaux solaires sur une toiture inclinée, vous aurez besoin d’un échafaudage ou d’une échelle, ainsi que d’un harnais de sécurité. Bien que la fiche technique vous aide dans la pose de l’installation solaire, le plus dur est de travailler sur une zone inclinée. N’hésitez pas à stabiliser fermement les modules à l’aide des fixations. Quel que soit votre type de toiture (en tuile, en bac acier, en ardoise, en tôle ondulé), vous trouverez assurément des systèmes de fixation adaptés.
Une installation sur façade
Les panneaux solaires peuvent également être posés sur une façade ou sur un mur. Ce type d’installation peut faire office de préau ou de brise-soleil. De plus, les modules sont plus accessibles que sur la toiture. N’hésitez pas à incliner l’installation solaire de 30° pour un meilleur rendement énergétique. L’orientation en portrait ou en paysage dépend essentiellement de vos préférences.
Comment connecter l’installation solaire ?
Vous avez la possibilité de brancher l’installation solaire à une prise électrique de manière directe. Non seulement la connexion est amplifiée, mais vous n’aurez pas besoin de toucher au tableau électrique principal.
Sinon, vous pouvez également connecter l’installation photovoltaïque au tableau électrique pour une utilisation pérenne. Cette forme de connexion est plus conseillée dans un projet d’autoconsommation.
Aides financières et démarches administratives
Les aides financières
Depuis le 10 mai 2017, les particuliers qui optent pour une installation solaire autoconsommation avec revente de surplus bénéficient d’une prime à l’investissement. Cette aide à l’autoconsommation change tous les trimestres et le versement s’étale sur 5 ans.
Afin de jouir de cette aide financière, votre projet solaire doit répondre à quelques critères :
- L’installation photovoltaïque doit être posée par un installateur certifié RGE et QualiPV.
- Les panneaux solaires doivent être posés sur une toiture plate ou inclinée. Pour information, une pose au sol n’est pas éligible aux aides à l’autoconsommation.
- Votre logement doit être relié au réseau de distribution électrique.
- Un contrat de revente de surplus doit être souscrit avec le fournisseur local, avec un tarif de revente de 0,10 €/kWh.
Les démarches à suivre pour réaliser un projet solaire d’autoconsommation
Plusieurs démarches administratives sont requises avant de réaliser l’installation d’un matériel solaire d’autoconsommation. Longues et fastidieuses, ces démarches se résument par :
- Une déclaration préalable de travaux auprès de la mairie
- Une convention d’autoconsommation chez ENEDIS
- D’un consuel avec un fournisseur d’énergie pour le rachat de surplus de production
La prise charge des démarches administratives est, généralement, comprise dans les prestations d’ATSE que vous viviez au Pays Basque, dans les Landes ou en Gironde, mais vous êtes libres de les gérer vous-même selon vos préférences.
Les questions fréquentes
Peut-on consommer sa propre énergie ?
D’après la loi n°2017-227 du 24 février 2017, toute personne qui opte pour une installation solaire peut profiter de sa propre production d’énergie pour l’autoconsommation. Vous pouvez consommer partiellement ou en totalité votre production d’énergie, tout en réduisant vos factures d’électricité. Si l’énergie produite par les panneaux photovoltaïques est supérieure à la consommation, vous pouvez l’injecter directement sur le réseau. Toutefois, la revente de surplus par EDF OA nécessite la souscription à un contrat avec ce dernier.
Chaque logement peut-il pratiquer l’autoconsommation ?
La seule condition pour pratiquer l’autoconsommation est d’être reliée au réseau de distribution électrique. En effet, le micro-onduleur doit reconnaître la présence d’un réseau sécurisé pour injecter l’énergie produite par les panneaux photovoltaïques. Pour cela, vous devez connecter l’installation solaire au tableau électrique principal de votre logement. Ainsi, un logement en site isolé qui n’est pas raccordé au réseau ne peut pas prétendre aux avantages de l’autoconsommation, comme les primes ou la revente de surplus.
L’injection de courant dans le réseau de distribution est-elle sécurisée ?
Oui, l’injection de courant dans le réseau est totalement sécurisée grâce au compteur et aux disjoncteurs présents dans le logement. Le micro-onduleur fait également office de sécurité supplémentaire, car il stoppe le flux de courant lors d’un éventuel problème sur le réseau.
Autoconsommation ou revente ?
Autrefois, la revente d’énergie à EDF OA était plus rentable que l’autoconsommation, car le prix du kWh était de 0,187 euro. Avec l’augmentation constante du prix de l’électricité, il est clair que l’autoconsommation offre davantage de rentabilité. En journée, vous consommez l’énergie produite par les panneaux et vous revendez le surplus de production à EDF pour 0,10 euro / kWh. Vu que le prix de l’électricité va augmenter de 6,6 % par an, selon EDF, l’autoconsommation vous permet d’alléger grandement vos factures mensuelles.